Oléagineux Le colza plonge encore sur Euronext
Le colza a poursuivi sa baisse à la fin de laa semaine dernière sur Euronext. Il était de nouveau dans le rouge ce matin, le 23 janvier 2023, à l'ouverture de la bourse européenne. Les cours du soja ont également régressé à Chicago.
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Selon Agritel, le colza reste "pénalisé par la menace d’une baisse des taux de biocarburants en Allemagne, conjuguée aux importations en nette progression par rapport à l’an passé". Le cabinet d'analyse soulève aussi la problématique de contrôle des importations de colza OGM à renforcer, selon les autorités françaises. "En effet, l’essentiel des importations vient de l’Australie et du Canada, deux pays où les variétés OGM sont cultivées", explique Agritel.
Vendredi 20 janvier 2023 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé à 533 euros (–3,75 euros par rapport à la clôture précédente) sur l'échéance de février et à 536,25 euros (–4 euros) sur celle de mai. Lundi 23 janvier 2023 peu avant 11h sur Euronext, la tonne de colza perdait 5,50 euros sur l'échéance de février, à 527,50 euros, et 4,75 euros sur celle de mai, à 531,50 euros.
Le retour des pluies en Argentine pèse sur le soja
À la Bourse de Chicago, le soja a reculé de 8 cents de dollar vendredi dernier. Agritel évoque un "repli sur prises de profits en soja". À 986 200 tonnes, les ventes à l'exportation de soja "se sont inscrites dans la fourchette des attentes, relève le cabinet. Les fonds se montraient nets vendeurs pour 3 500 lots de soja. La position des fonds est importante en soja, mais celle-ci pourrait décliner notamment à la faveur du retour de pluies en Argentine et de l’arrivée d’une récolte brésilienne qui s’annonce record."
Sitagri précise qu'en Argentine, 89 % du maïs et du soja étaient semés en date 20 janvier 2023. "Les conditions de culture se sont détériorées de 2% avec seulement 5% de maïs et soja dans la catégorie bonne à excellente."
Sur la scène internationale, les États-Unis ont vendu 220 000 tonnes de soja à destination non communiquée.
Par ailleurs, les prix du pétrole restent plutôt stables ce lundi matin. "Ils avaient progressé au cours de la semaine dernière et grimpé sur leurs plus hauts niveaux depuis le 1er décembre, détaille Sitagri. Les marchés restent soutenus par la perspective d’une reprise de l’économie en Chine. La demande de pétrole chinoise a grimpé en novembre sur ses plus hauts niveaux depuis février à une moyenne de 15,41 millions de barils par jour. L’Opep voit également une reprise de la demande chinoise en 2023. Le recul du dollar soutient de son côté les prix du brut."
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